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Ontario Assembly

43rd Parl. 1st Sess.
March 28, 2023 09:00AM
  • Mar/28/23 4:20:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Merci, madame la Présidente. Écoute, ça me fait plaisir de me lever et de parler du projet de loi 85, « bâtir un nouvel Ontario ». Ça m’impressionne tout le temps, les titres qu’ils mettent. C’est donc dommage que les projets de loi ne reflètent pas les titres, parce qu’on aurait de beaux projets de loi si on se fiait juste aux titres.

Mais les gens de cette province éprouvent des difficultés par tous les sens et de tous les côtés. Le coût de la vie est tellement élevé. On a une inflation, si je ne me trompe pas, de près de 8 %. L’épicerie n’est pas abordable. Les loyers sont dispendieux. Le coût des services publics tels que l’électricité, le gaz naturel, le pétrole, etc., augmente toujours sans fin. Les gens ne savent plus à quoi s’attendre quant à leur paiement mensuel de factures puisque c’est toujours en voie d’augmentation, alors c’est impossible de planifier d’avance pour ceux sur des salaires fixes, les petites familles monoparentales ou bien ceux sur l’assistance sociale.

On paye plus pour vivre, et nous avons de moins en moins de services en retour.

Je pense à la madame de Smooth Rock Falls—une jeune dame de 86 ans—qui m’a appelé. On s’est parlé quasiment pour une demi-heure, trois quarts d’heure. Elle disait que sa facture de gaz, son chauffage, a monté de 160 $ à 360 $ par mois. Ça, c’est une personne à salaire fixe. La dame me demandait : « Comment je fais pour arriver? Comment je vais faire pour arriver? »

Je sais que ce gouvernement va dire : « oh, la taxe de carbone, la taxe de carbone »—ils l’ont perdue, cette décision-là, en cour. Ils l’ont amenée en cour; ils l’ont perdue.

Alors, on n’a pas vu dans ce projet de loi de l’aide pour aider les personnes à salaire fixe, les jeunes familles monoparentales ou les assistés sociaux pour s’en sortir. Dans le Nord, veux, veux pas, nos hivers sont beaucoup plus longs et ils sont beaucoup plus froids—puis on est dans le même secteur qu’Ottawa. Dans le temps où les fleurs bourgeonnent à Ottawa, nous, on est encore sur la glace; on va encore avoir de la neige; notre hiver ne sera pas fini. Fait que, veux, veux pas, on paye beaucoup plus cher pour beaucoup plus longtemps. Mais ils n’ont pas considéré de nous aider, parce que je peux vous dire qu’il n’y a pas une journée où il n’y a pas personne qui vient, dans mon comté, pour parler de ça.

Mais, non, c’est la taxe de carbone qui est le problème. Ils l’ont perdue, la décision.

Il y aurait eu une chance de faire la bonne chose dans le budget ici pour aider les gens du Nord, pour les compenser pour les coûts extravagants—elles se sont plus que doublées, en passant, les factures.

Je n’ai rien qu’à vous donner un autre exemple : la Maison Verte, à Hearst. Ils font des semis, plantent des arbres, et il y a d’autres projets qu’ils font. C’est une entreprise sociale. Sais-tu combien ils ont payé pour deux mois, madame la Présidente? Quatre-vingt mille piastres pour le chauffage.

Ils ont investi dans un nouveau système à gaz naturel, en passant, et ils vont passer à travers. Surprise. Puis ça fait au-dessus de 40 ans, plus de 40 ans, qu’ils existent. C’est tout à leurs honneurs. Mais, là, ils sont peut-être au point où ils vont être obligés de fermer leurs portes.

Je parle encore d’un « friendship centre ». Ils ont tous de bonnes idées. Ils veulent investir; ils veulent créer des maisons à prix modique. Ils ont du financement pour ça. Mais, sais-tu combien ça a coûté, un mois, au « friendship centre » de Kapuskasing? Dix-huit mille piastres pour un mois. Il faut le faire, là.

Ça c’est la réalité qu’on vit dans le Nord. Ça c’est [inaudible]—puis des exemples de même, il en mouille. On en a de tous les bords. Puis ce n’est pas unique à chez nous. Je suis certain qu’à la grandeur de la province, quand tu es au Nord, je peux vous dire, c’est la même situation.

Comment attirer et même retenir des travailleurs quand nous n’avons pas de services, pas de logements et les salaires sont gelés? Quelque chose ne marche pas ici. Il y a quelque chose qui ne marche pas, là.

Je parlais avec le recteur de l’Université de Hearst. Il dit : « Guy, je peux attirer des étudiants de l’étranger, internationaux. Ils veulent venir, mais je n’ai pas de place où les mettre, pas de place pour qu’on puisse les loger. »

Ce qu’on ne réalise pas c’est que c’est une manière d’attirer des immigrants dans notre communauté, de l’expertise, des jeunes qui vont s’établir, qui vont rencontrer un époux ou une épouse, puis qui vont contribuer au Nord et contribuer à nos communautés. Mais parce qu’on a un manque de logement, un manque d’investissement—puis on a entendu tout le gouvernement et comment ils disent qu’ils ont investi des millions et des millions, mais ça ne se reflète pas sur le terrain. Où est-ce qu’ils vont ces millions-là? Tout le monde se pose la question.

Avec ces propositions, les Ontariens et Ontariennes vont payer plus, et pas seulement de leur poche, mais en manque de services. L’argent des coffrets du secteur public en santé est de plus en plus transmis au privé : moins de soins, plus longtemps d’attente dans les hôpitaux et pour les chirurgies, et des fermetures de salles d’urgence. On n’a rien qu’à regarder—on en a parlé souvent en Chambre—Horizon Santé-Nord, qui est à Sudbury. Ils ont 17 salles d’opération. Sais-tu combien il y en a qui opèrent? Ils opèrent sur 14. Mais on se permet, par exemple, d’investir dans la santé privée quand on a la santé publique pour répondre aux besoins de la communauté, aux besoins des payeurs de taxes. « Bien non; on se le permet, nous. On est capable d’amener ça. » Oui, ce n’est pas dur de faire ça de même quand ça arrive à nos amis.

Mais quand c’est le temps, qu’on a l’infrastructure publique et qu’on n’est pas capable de la « maxer », de la mettre au maximum, ça ce n’est pas gérer comme il le faut. Quand on paye trois fois plus pour des infirmières privées, quand on pourrait payer—et en passant, on gèle les salaires avec le projet de loi 124—puis qu’on dit qu’on est « fiscally responsible », qu’on est responsable fiscalement? Bien je ne sais pas, moi; je pense qu’on est capable de compter pas mal mieux que ça. Vous avez une responsabilité de faire mieux que ça. Puis de juste dire que le privé est la solution, ce n’est pas vrai; ça nous coûte deux fois plus cher, sinon trois fois plus cher. Et les solutions, le plus tu vas au Nord, le plus qu’elles sont chères. Allez voir sur la baie James combien ça coûte. Probablement que pour la même infirmière, c’est quatre fois plus cher. Et vous dites que vous êtes responsables fiscalement? Je ne sais pas, moi; ma mère m’a montré à compter beaucoup mieux que ça. Si tu peux avoir la même personne pour la même piastre, tu le fais. Ce n’est pas en gelant les salaires qu’on répond à un besoin de la communauté. Les municipalités vont devoir taxer leurs résidents. Pourquoi? Pour balancer leurs budgets—la « Ford tax », comme on va apprendre de plus en plus, comme on va entendre de plus en plus.

Ça, c’est une réalité. Parce qu’il n’y a rien qu’un payeur de taxes. Ce n’est pas en coupant—et de dire : « Nous autres, on ne montera pas les taxes, mais on va en donner moins aux municipalités. C’est eux autres qui vont s’arranger, qui vont laver le linge sale. » C’est ça la réalité qui se passe dans ce budget ici.

Puis les municipalités le disent : « On a besoin d’investissement parce qu’on n’aura pas le choix de réagir. » Ce n’est pas populaire, et ce n’est pas plus populaire pour le gouvernement que ce ne l’est pour une municipalité de monter les taxes. Ce sont les mêmes personnes, les mêmes payeurs de taxes, mais on passe la puck aux municipalités.

Plus de difficulté à trouver des maisons à prix abordables : laissez faire les unités à prix modiques; ce budget n’offre pas le soutien aux organismes à développer des complexes ni pour restaurer les bâtiments existants. On a des bâtiments qui sont condamnés, comme c’est là, chez nous. On a une pénurie de maisons. Ça serait si simple d’investir pour essayer d’accueillir ces familles-là, puis ce serait beaucoup moins cher.

Nous, on aimerait voir une province où les gens à faible revenu ont quand même une qualité de vie et n’ont pas à faire le choix entre l’épicerie et chauffer leur maison; où les gens sur l’assurance sociale peuvent également supporter leur famille avec une pension plus élevée; avec des écoles où tous les jeunes en difficulté sont encadrés avec le personnel nécessaire pour accommoder leurs besoins; et où les travailleurs sont bien rémunérés. Même chose pour les garderies : des prix abordables avec des travailleurs et travailleuses motivés et bien compensés. On entend ça constamment dans les écoles—constamment dans les écoles—qu’on a besoin de personnes qualifiées. Parce que les classes sont trop grosses, il n’y a pas assez de personnes qualifiées. Dans les garderies, c’est la même chose : elles ne sont pas capables d’attirer du monde parce que ce n’est pas bien rémunéré.

Puis c’est tout encore relié au projet de loi 124—que c’est un gouvernement qui s’acharne à taper sur la tête des personnes. Pourquoi? On se pose la question. Ça fait, quoi, trois ans ou quatre ans, qu’on martèle ce fameux message-là? Mais ils s’acharnent. Même s’ils savent qu’ils ont perdu la décision, que c’est anticonstitutionnel, ils s’acharnent à continuer ce combat-là. Pareil, comme les libéraux l’avaient fait, puis ils ont perdu—même chose. Comment qu’ils disent ça? « Liberal, Tory, same old story » : l’histoire qui se répète. Mais c’est une réalité que le monde voit aussi.

Des hôpitaux avec du personnel, au besoin, en place et bien rémunéré; peu de listes d’attentes pour des chirurgies et des rendez-vous; les Premières Nations avec des systèmes d’eau potable, des logements abordables et des services de soins adéquats : c’est ça que nous, on veut comme province. C’est ça qu’on demande au gouvernement de faire.

Malheureusement, ce budget n’est pas à la hauteur des besoins. Vous avez manqué l’opportunité. Vous n’avez pas été là au moment. « You missed the moment », comme on dit en anglais. Vous avez manqué le moment. Vous avez eu l’opportunité et vous avez su, parce que vous êtes constamment lobbyé. On vous le dit sur ce bord de la Chambre. Vous dites que vous êtes à l’écoute, mais ça tombe dans l’oreille d’un sourd.

Quand je parle aux Premières Nations—le temps s’écoule. Je sais que je vais manquer de temps. Quand on regarde aux Premières Nations, l’eau potable—le Traité 9 est un des seuls traités auquel le gouvernement d’Ontario est signataire. Tu ne peux pas passer la puck au fédéral. Vous êtes aussi responsable. Vous êtes aussi responsable que le fédéral. Puis on a des communautés dans le comté de Kiiwetinoong qui encore—28 ans ça fait qu’ils bouillent leur eau; 28 ans. Le budget est silencieux là-dessus—radio-silence pour l’eau potable.

J’ai une communauté, Attawapiskat, où tu ne peux pas prendre ta douche trop longtemps parce que tu pognes des rashs. Des enfants pognent des rashs sur leur peau. Ils disent de garder la porte ouverte ou une vitre si vous prenez une douche parce qu’il y a trop de chimiques dans l’eau. Le budget : radio-silence. Si ça ce n’est pas manquer le moment, c’est quoi? Si ce n’est pas manquer le moment—hé, le train est passé. Vous n’avez pas embarqué sur le bateau, vous autres, comme mon gars m’a dit. C’est pour ça que je l’ai répété, parce qu’il va rire en entendant ça. Mais, le train est passé. Vous n’étiez pas là pour embarquer, pour aider ces communautés-là.

On parle d’eau potable, de l’eau pour se laver. Ils sont obligés de charrier de l’eau; ils sont obligés d’aller chercher des pichets d’eau pour boire dans une communauté ici en Ontario, la province la plus riche. Mais on ne se gêne pas de donner des milliards au privé—des milliards au privé, puis on se pète les bretelles et on dit que c’est la solution. Elle est où la solution pour les Premières Nations dans ce budget-là? Elle est où? Je vous le demande encore.

Ils ont demandé une expansion de leur communauté—Attawapiskat, encore. Ils ont demandé un « ATR », comme ils appellent ça : une extension de leur réserve. Pourquoi? Ils n’ont plus de place. Ils n’ont plus de place de mettre de maisons, parce que la communauté, elle a bien de sans-abri et elle a besoin des maisons pour être capable de répondre aux besoins.

N’oubliez pas : vous êtes signataire au Traité 9, pareil comme le fédéral. L’affaire de passer la puck au fédéral—quand ça vient au Traité 9, arrêtez de faire ça. C’est un manque de respect aux communautés. C’est un manque de respect au document que vous avez signé, puis vous devez le respecter.

Quand ça vient, justement, à l’expansion de la communauté d’Attawapiskat, vous avez signé d’autres ententes. Si ce n’était pas assez de signer le traité qu’on devrait respecter, on en signe d’autres, puis on ne les respecte pas. En 2014, 2019 et puis je pense la dernière fois était en 2020, on a signé des ententes pour dire qu’on va travailler pour faire une expansion de la réserve. La dernière fois que j’ai parlé à la chef, elle a dit : « Guy, il ne se passe rien. » Ça, c’était le fédéral puis le provincial. Le provincial et le fédéral, ils disent qu’il y a certaines choses qu’ils vont faire, mais quand ça vient à l’extension de la communauté, c’est le provincial, parce qu’il y a un chemin qui se perd—l’ancien chemin qui allait à Victor Mine. La mine a mené une dispute sur le chemin, ce qui fait que le gouvernement a dit : « Non, on ne peut rien faire. On ne peut pas continuer à grandir la réserve sur ce bord-là. » Mais il y a un autre bord où ils peuvent aller : c’est sur le bord de l’aéroport. Mais il faut que tu déménages l’aéroport. Là, ils ont un plan pour déménager l’aéroport, mais ça tombe dans l’oreille d’un sourd. Ils amènent des solutions et ça tombe dans l’oreille d’un sourd. Les solutions sont là, mais il n’y a rien qui se fait. Mais tout ce temps-là, par exemple, la communauté, qu’est-ce qu’elle a? Il n’y a plus de place et le gouvernement, comme solution, leur envoie des igloos en plastique—deux igloos en plastique. C’est sur une plateforme; ça gèle, les tuyaux cassent. On s’entend là, ce ne sont pas de gros igloos. C’est une vraie honte. On devrait avoir honte, comme gouvernement. C’est une vraie honte.

Pire que ça, la chef m’a amené, puis elle m’a fait un tour de la communauté. Elle m’amène à la dompe, au dépotoir. Sais-tu d’où ça vient, leur eau potable? Du lac juste à côté du dépotoir. Ça veut dire que, à toutes les fois qu’il y a une inondation, le printemps quand l’eau coule—où est-ce que ça va, penses-tu, cette eau-là? Puis après ça, on se demande pourquoi il y a plein de chimiques dans leur eau quand il y a la rivière qui passe juste à côté. Ce serait si simple de prendre un tuyau, d’investir de l’argent dans cette communauté, de répondre à ce besoin qui crie—qui crie. Ça tombe dans l’oreille d’un sourd.

On signe des documents, on ne les respecte pas, puis on dit qu’on le passe au fédéral. C’est une vraie honte.

Mais, eux autres, ils continuent de vouloir travailler avec nous, et ils veulent trouver des solutions, si seulement on avait un gouvernement à l’écoute.

La crise d’opioïdes, c’est un fléau dans le Nord. Ils demandent de l’aide du gouvernement pour essayer d’identifier les drogues qui rentrent ou les médicaments qui rentrent, encore.

Comment ça se fait, madame la Présidente, que les fois où vous êtes dans la chaise et que je parle, je manque de temps?

Les affaires francophones : on attendait dans le budget l’annonce de l’Université de Sudbury. Quelle belle annonce vous auriez eu l’opportunité—quand on parle d’avoir manqué le moment, cela en est un autre bel exemple. La communauté demande d’avoir notre Université de Sudbury pour former notre réseau. Pourtant, elle a répondu à tous les critères du ministère. Elle a soumis toute l’information. Elle attend le gouvernement. L’opportunité était là, quand on parle d’avoir manqué le moment. Notre communauté a droit à ces services-là. On a droit à nos institutions francophones. Puis, encore, radio-silence.

Je veux parler des radios communautaires, ce que j’aurais aimé voir, parce que ça, c’est de quoi qu’on demande—la communauté demande ces radios communautaires. J’ai envoyé une lettre à la ministre; je suis allé lui parler, encore une fois—ce n’est pas la première fois que j’adresse ça avec la ministre—qu’on va faire des annonces au Québec. Pourtant, on a des radios communautaires, des radios qui peuvent répondre, pour faire des annonces en français. Bien non, on va donner notre argent au Québec, quand on a des institutions chez nous; pas d’argent là-dedans. Fait que, c’est ça qui advient : après une secousse, il y a une frustration qui s’installe.

Dans le Nord, bien—écoute, j’étais content de voir le Northlander. Ce sont de bonnes nouvelles. On va investir des millions pour acheter des trains, des wagons, mais il manque un gros morceau de robot. Il nous manque de quoi qui va nous dire qu’on l’a finalement. Sais-tu c’est quoi l’affaire probablement la plus importante? La date. Quand va-t-il venir ce fameux Northlander? On dit qu’il est là—quoi, ça fait trois budget qu’on entend parler du Northlander? J’étais pour dire de quoi, mais je ne le dirai pas. Au moins il y a des montants. Il y a des trains. Mais pourquoi ne pas mettre une date pour que, au moins, la communauté du Nord va voir la lumière au bout du tunnel? On parle de train—« la lumière au bout du tunnel ». Pourquoi ne pas mettre une date, parce que c’est ça qu’on veut voir. Écoute, on est content qu’il y ait de l’investissement, par ce qu’il faut le ramener; c’est un grand besoin pour le Nord. C’est la date dont on a besoin. C’est la date.

Puis, cinq millions de dollars pour l’entretien des routes hivernales? Je peux juste vous dire que cette année, le gouvernement s’en est tiré chanceux. Moi, par chez nous dans ma région, à toutes les tempêtes de neige, il y a eu des fermetures de routes. Mais ils ont été chanceux parce qu’il n’y a pas eu beaucoup de tempêtes de neige. On s’en est bien tiré. Mais on doit avoir plus d’investissement pour entretenir nos routes hivernales, parce que l’année qu’on va pogner de grosses tempêtes de neiges—48 heures. La dernière tempête de neige : 48 heures de fermeture. Ça, c’est des accidents. C’est des routes fermées mal-entretenues.

Mais il faut investir aussi pour adresser le manque d’expérience derrière les volants de ces camions-là, parce que, trop souvent, on a vu des accidents. J’ai mon collègue de Timiskaming qui en a parlé. Trop souvent on en voit. Et ce ne sont pas tous les conducteurs, on s’entend. Mais il y a des institutions qui donnent des licences—puis voilà le problème. Les institutions qui donnent des licences à des chauffeurs qui ne devraient pas être derrière la roue, ça devrait être criminel. Parce qu’on doit protéger tout le monde sur nos routes, que ce soit sur la 11 ou la 17, à la grandeur—ça, ce sont nos artères. Merci, madame la Présidente.

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