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Decentralized Democracy

Ontario Assembly

43rd Parl. 1st Sess.
March 28, 2023 09:00AM
  • Mar/28/23 4:20:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

I would really like an opportunity to ask the Minister of Municipal Affairs and Housing a question, so I’m hoping the members can answer what I have here.

Like all our ridings, Hamilton is losing affordable housing faster than we can build it. Renovictions are a huge part of the problem because this government has put in absolutely no protections for tenants, so tenants are losing their affordable housing units. We have experts that have pegged the price of one new social housing unit to build at approximately $450,000 a unit.

This government is proposing $202 million for social housing. If you divide that by the 444 municipalities there are in this province, surprisingly that comes out to $455,000 for each municipality if they share that equally. So are you truly saying that the amount of money you’re proposing is going to build one social housing unit per municipality when we know that we have tens of thousands of people that are homeless or underhoused in this province?

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  • Mar/28/23 4:20:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Thank you to my good colleague from Brantford–Brant for the kind words and for your hard work, not only as MPP but also looking after the wonderful people in your riding as a doctor.

Madam Speaker, ODSP is a very important program for my riding and across Ontario. Almost every residence in my riding has seniors, and they face a lot of social and economic challenges. For the first time in history, our government is increasing the ODSP rate by 5%. Inflation has left many Ontarians, especially the more vulnerable, feeling pressure on their household budget. The government understands the challenging times for many across the province as a cue to provide the relief. This is other great news, because not only are we increasing the 5% ODSP rate, but also—

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  • Mar/28/23 4:20:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

I thank both the speakers who shared their time for their thoughtful remarks. I have a question specifically, though, for the member for Perth–Wellington, if I may. We’ve heard from the Minister of Finance in this House, and we’ve heard a bit from both speakers about the importance of the Ontario Made Manufacturing Investment Tax Credit. Can the member explain to this House or elaborate further on why this is such an important initiative in the proposals contained in Bill 85?

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  • Mar/28/23 4:20:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

To answer, the member for Perth–Wellington.

The member for Humber River–Black Creek for the next question.

And I’ll call on the member for Perth–Wellington to answer the question.

I recognize the member for Mushkegowuk–James Bay.

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  • Mar/28/23 4:20:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

I want to thank both presenters. I know they work hard, and they speak passionately here in the House.

There has been conversation about increases to ODSP in both of these presentations. The ODSP that’s being increased, that’s being looked at, is in fact less than the cost of inflation. I think we’re all struggling and shocked when we hear people reach out to our communities, to our offices, to us and tell us that people on ODSP are contemplating medically assisted suicide because of the challenges they’re facing with health and with the expenses that they’re facing. Considering that the government is considering a 5%, below-inflation increase, do you believe that in this time this is simply enough for people like them and others to get by?

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  • Mar/28/23 4:20:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

My question is for the member from Markham–Thornhill. Speaker, over the last four years, I think one of the things that has most struck me about my colleague from Markham–Thornhill is his absolute passion for people who are less fortunate in the province of Ontario. We share that passion. In fact, he leaned over to me and said to me a couple weeks ago, “I never knew that you were such a social justice warrior.” I’ve never thought of myself as that, but we share a passion for the less privileged in the province of Ontario. I really appreciate being able to work with him and the perspective that he brings to caucus when he talks about those issues in his riding.

Our government announced last year that it would increase the ODSP rate by 5%, and now with budget 2023, we have confirmed that ODSP will be indexed to inflation. I was wondering if the member from Markham–Thornhill would be able to highlight why this is such an important move. I know he has during his speech, but I was wondering if he could put further thoughts into that.

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  • Mar/28/23 4:20:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Merci, madame la Présidente. Écoute, ça me fait plaisir de me lever et de parler du projet de loi 85, « bâtir un nouvel Ontario ». Ça m’impressionne tout le temps, les titres qu’ils mettent. C’est donc dommage que les projets de loi ne reflètent pas les titres, parce qu’on aurait de beaux projets de loi si on se fiait juste aux titres.

Mais les gens de cette province éprouvent des difficultés par tous les sens et de tous les côtés. Le coût de la vie est tellement élevé. On a une inflation, si je ne me trompe pas, de près de 8 %. L’épicerie n’est pas abordable. Les loyers sont dispendieux. Le coût des services publics tels que l’électricité, le gaz naturel, le pétrole, etc., augmente toujours sans fin. Les gens ne savent plus à quoi s’attendre quant à leur paiement mensuel de factures puisque c’est toujours en voie d’augmentation, alors c’est impossible de planifier d’avance pour ceux sur des salaires fixes, les petites familles monoparentales ou bien ceux sur l’assistance sociale.

On paye plus pour vivre, et nous avons de moins en moins de services en retour.

Je pense à la madame de Smooth Rock Falls—une jeune dame de 86 ans—qui m’a appelé. On s’est parlé quasiment pour une demi-heure, trois quarts d’heure. Elle disait que sa facture de gaz, son chauffage, a monté de 160 $ à 360 $ par mois. Ça, c’est une personne à salaire fixe. La dame me demandait : « Comment je fais pour arriver? Comment je vais faire pour arriver? »

Je sais que ce gouvernement va dire : « oh, la taxe de carbone, la taxe de carbone »—ils l’ont perdue, cette décision-là, en cour. Ils l’ont amenée en cour; ils l’ont perdue.

Alors, on n’a pas vu dans ce projet de loi de l’aide pour aider les personnes à salaire fixe, les jeunes familles monoparentales ou les assistés sociaux pour s’en sortir. Dans le Nord, veux, veux pas, nos hivers sont beaucoup plus longs et ils sont beaucoup plus froids—puis on est dans le même secteur qu’Ottawa. Dans le temps où les fleurs bourgeonnent à Ottawa, nous, on est encore sur la glace; on va encore avoir de la neige; notre hiver ne sera pas fini. Fait que, veux, veux pas, on paye beaucoup plus cher pour beaucoup plus longtemps. Mais ils n’ont pas considéré de nous aider, parce que je peux vous dire qu’il n’y a pas une journée où il n’y a pas personne qui vient, dans mon comté, pour parler de ça.

Mais, non, c’est la taxe de carbone qui est le problème. Ils l’ont perdue, la décision.

Il y aurait eu une chance de faire la bonne chose dans le budget ici pour aider les gens du Nord, pour les compenser pour les coûts extravagants—elles se sont plus que doublées, en passant, les factures.

Je n’ai rien qu’à vous donner un autre exemple : la Maison Verte, à Hearst. Ils font des semis, plantent des arbres, et il y a d’autres projets qu’ils font. C’est une entreprise sociale. Sais-tu combien ils ont payé pour deux mois, madame la Présidente? Quatre-vingt mille piastres pour le chauffage.

Ils ont investi dans un nouveau système à gaz naturel, en passant, et ils vont passer à travers. Surprise. Puis ça fait au-dessus de 40 ans, plus de 40 ans, qu’ils existent. C’est tout à leurs honneurs. Mais, là, ils sont peut-être au point où ils vont être obligés de fermer leurs portes.

Je parle encore d’un « friendship centre ». Ils ont tous de bonnes idées. Ils veulent investir; ils veulent créer des maisons à prix modique. Ils ont du financement pour ça. Mais, sais-tu combien ça a coûté, un mois, au « friendship centre » de Kapuskasing? Dix-huit mille piastres pour un mois. Il faut le faire, là.

Ça c’est la réalité qu’on vit dans le Nord. Ça c’est [inaudible]—puis des exemples de même, il en mouille. On en a de tous les bords. Puis ce n’est pas unique à chez nous. Je suis certain qu’à la grandeur de la province, quand tu es au Nord, je peux vous dire, c’est la même situation.

Comment attirer et même retenir des travailleurs quand nous n’avons pas de services, pas de logements et les salaires sont gelés? Quelque chose ne marche pas ici. Il y a quelque chose qui ne marche pas, là.

Je parlais avec le recteur de l’Université de Hearst. Il dit : « Guy, je peux attirer des étudiants de l’étranger, internationaux. Ils veulent venir, mais je n’ai pas de place où les mettre, pas de place pour qu’on puisse les loger. »

Ce qu’on ne réalise pas c’est que c’est une manière d’attirer des immigrants dans notre communauté, de l’expertise, des jeunes qui vont s’établir, qui vont rencontrer un époux ou une épouse, puis qui vont contribuer au Nord et contribuer à nos communautés. Mais parce qu’on a un manque de logement, un manque d’investissement—puis on a entendu tout le gouvernement et comment ils disent qu’ils ont investi des millions et des millions, mais ça ne se reflète pas sur le terrain. Où est-ce qu’ils vont ces millions-là? Tout le monde se pose la question.

Avec ces propositions, les Ontariens et Ontariennes vont payer plus, et pas seulement de leur poche, mais en manque de services. L’argent des coffrets du secteur public en santé est de plus en plus transmis au privé : moins de soins, plus longtemps d’attente dans les hôpitaux et pour les chirurgies, et des fermetures de salles d’urgence. On n’a rien qu’à regarder—on en a parlé souvent en Chambre—Horizon Santé-Nord, qui est à Sudbury. Ils ont 17 salles d’opération. Sais-tu combien il y en a qui opèrent? Ils opèrent sur 14. Mais on se permet, par exemple, d’investir dans la santé privée quand on a la santé publique pour répondre aux besoins de la communauté, aux besoins des payeurs de taxes. « Bien non; on se le permet, nous. On est capable d’amener ça. » Oui, ce n’est pas dur de faire ça de même quand ça arrive à nos amis.

Mais quand c’est le temps, qu’on a l’infrastructure publique et qu’on n’est pas capable de la « maxer », de la mettre au maximum, ça ce n’est pas gérer comme il le faut. Quand on paye trois fois plus pour des infirmières privées, quand on pourrait payer—et en passant, on gèle les salaires avec le projet de loi 124—puis qu’on dit qu’on est « fiscally responsible », qu’on est responsable fiscalement? Bien je ne sais pas, moi; je pense qu’on est capable de compter pas mal mieux que ça. Vous avez une responsabilité de faire mieux que ça. Puis de juste dire que le privé est la solution, ce n’est pas vrai; ça nous coûte deux fois plus cher, sinon trois fois plus cher. Et les solutions, le plus tu vas au Nord, le plus qu’elles sont chères. Allez voir sur la baie James combien ça coûte. Probablement que pour la même infirmière, c’est quatre fois plus cher. Et vous dites que vous êtes responsables fiscalement? Je ne sais pas, moi; ma mère m’a montré à compter beaucoup mieux que ça. Si tu peux avoir la même personne pour la même piastre, tu le fais. Ce n’est pas en gelant les salaires qu’on répond à un besoin de la communauté. Les municipalités vont devoir taxer leurs résidents. Pourquoi? Pour balancer leurs budgets—la « Ford tax », comme on va apprendre de plus en plus, comme on va entendre de plus en plus.

Ça, c’est une réalité. Parce qu’il n’y a rien qu’un payeur de taxes. Ce n’est pas en coupant—et de dire : « Nous autres, on ne montera pas les taxes, mais on va en donner moins aux municipalités. C’est eux autres qui vont s’arranger, qui vont laver le linge sale. » C’est ça la réalité qui se passe dans ce budget ici.

Puis les municipalités le disent : « On a besoin d’investissement parce qu’on n’aura pas le choix de réagir. » Ce n’est pas populaire, et ce n’est pas plus populaire pour le gouvernement que ce ne l’est pour une municipalité de monter les taxes. Ce sont les mêmes personnes, les mêmes payeurs de taxes, mais on passe la puck aux municipalités.

Plus de difficulté à trouver des maisons à prix abordables : laissez faire les unités à prix modiques; ce budget n’offre pas le soutien aux organismes à développer des complexes ni pour restaurer les bâtiments existants. On a des bâtiments qui sont condamnés, comme c’est là, chez nous. On a une pénurie de maisons. Ça serait si simple d’investir pour essayer d’accueillir ces familles-là, puis ce serait beaucoup moins cher.

Nous, on aimerait voir une province où les gens à faible revenu ont quand même une qualité de vie et n’ont pas à faire le choix entre l’épicerie et chauffer leur maison; où les gens sur l’assurance sociale peuvent également supporter leur famille avec une pension plus élevée; avec des écoles où tous les jeunes en difficulté sont encadrés avec le personnel nécessaire pour accommoder leurs besoins; et où les travailleurs sont bien rémunérés. Même chose pour les garderies : des prix abordables avec des travailleurs et travailleuses motivés et bien compensés. On entend ça constamment dans les écoles—constamment dans les écoles—qu’on a besoin de personnes qualifiées. Parce que les classes sont trop grosses, il n’y a pas assez de personnes qualifiées. Dans les garderies, c’est la même chose : elles ne sont pas capables d’attirer du monde parce que ce n’est pas bien rémunéré.

Puis c’est tout encore relié au projet de loi 124—que c’est un gouvernement qui s’acharne à taper sur la tête des personnes. Pourquoi? On se pose la question. Ça fait, quoi, trois ans ou quatre ans, qu’on martèle ce fameux message-là? Mais ils s’acharnent. Même s’ils savent qu’ils ont perdu la décision, que c’est anticonstitutionnel, ils s’acharnent à continuer ce combat-là. Pareil, comme les libéraux l’avaient fait, puis ils ont perdu—même chose. Comment qu’ils disent ça? « Liberal, Tory, same old story » : l’histoire qui se répète. Mais c’est une réalité que le monde voit aussi.

Des hôpitaux avec du personnel, au besoin, en place et bien rémunéré; peu de listes d’attentes pour des chirurgies et des rendez-vous; les Premières Nations avec des systèmes d’eau potable, des logements abordables et des services de soins adéquats : c’est ça que nous, on veut comme province. C’est ça qu’on demande au gouvernement de faire.

Malheureusement, ce budget n’est pas à la hauteur des besoins. Vous avez manqué l’opportunité. Vous n’avez pas été là au moment. « You missed the moment », comme on dit en anglais. Vous avez manqué le moment. Vous avez eu l’opportunité et vous avez su, parce que vous êtes constamment lobbyé. On vous le dit sur ce bord de la Chambre. Vous dites que vous êtes à l’écoute, mais ça tombe dans l’oreille d’un sourd.

Quand je parle aux Premières Nations—le temps s’écoule. Je sais que je vais manquer de temps. Quand on regarde aux Premières Nations, l’eau potable—le Traité 9 est un des seuls traités auquel le gouvernement d’Ontario est signataire. Tu ne peux pas passer la puck au fédéral. Vous êtes aussi responsable. Vous êtes aussi responsable que le fédéral. Puis on a des communautés dans le comté de Kiiwetinoong qui encore—28 ans ça fait qu’ils bouillent leur eau; 28 ans. Le budget est silencieux là-dessus—radio-silence pour l’eau potable.

J’ai une communauté, Attawapiskat, où tu ne peux pas prendre ta douche trop longtemps parce que tu pognes des rashs. Des enfants pognent des rashs sur leur peau. Ils disent de garder la porte ouverte ou une vitre si vous prenez une douche parce qu’il y a trop de chimiques dans l’eau. Le budget : radio-silence. Si ça ce n’est pas manquer le moment, c’est quoi? Si ce n’est pas manquer le moment—hé, le train est passé. Vous n’avez pas embarqué sur le bateau, vous autres, comme mon gars m’a dit. C’est pour ça que je l’ai répété, parce qu’il va rire en entendant ça. Mais, le train est passé. Vous n’étiez pas là pour embarquer, pour aider ces communautés-là.

On parle d’eau potable, de l’eau pour se laver. Ils sont obligés de charrier de l’eau; ils sont obligés d’aller chercher des pichets d’eau pour boire dans une communauté ici en Ontario, la province la plus riche. Mais on ne se gêne pas de donner des milliards au privé—des milliards au privé, puis on se pète les bretelles et on dit que c’est la solution. Elle est où la solution pour les Premières Nations dans ce budget-là? Elle est où? Je vous le demande encore.

Ils ont demandé une expansion de leur communauté—Attawapiskat, encore. Ils ont demandé un « ATR », comme ils appellent ça : une extension de leur réserve. Pourquoi? Ils n’ont plus de place. Ils n’ont plus de place de mettre de maisons, parce que la communauté, elle a bien de sans-abri et elle a besoin des maisons pour être capable de répondre aux besoins.

N’oubliez pas : vous êtes signataire au Traité 9, pareil comme le fédéral. L’affaire de passer la puck au fédéral—quand ça vient au Traité 9, arrêtez de faire ça. C’est un manque de respect aux communautés. C’est un manque de respect au document que vous avez signé, puis vous devez le respecter.

Quand ça vient, justement, à l’expansion de la communauté d’Attawapiskat, vous avez signé d’autres ententes. Si ce n’était pas assez de signer le traité qu’on devrait respecter, on en signe d’autres, puis on ne les respecte pas. En 2014, 2019 et puis je pense la dernière fois était en 2020, on a signé des ententes pour dire qu’on va travailler pour faire une expansion de la réserve. La dernière fois que j’ai parlé à la chef, elle a dit : « Guy, il ne se passe rien. » Ça, c’était le fédéral puis le provincial. Le provincial et le fédéral, ils disent qu’il y a certaines choses qu’ils vont faire, mais quand ça vient à l’extension de la communauté, c’est le provincial, parce qu’il y a un chemin qui se perd—l’ancien chemin qui allait à Victor Mine. La mine a mené une dispute sur le chemin, ce qui fait que le gouvernement a dit : « Non, on ne peut rien faire. On ne peut pas continuer à grandir la réserve sur ce bord-là. » Mais il y a un autre bord où ils peuvent aller : c’est sur le bord de l’aéroport. Mais il faut que tu déménages l’aéroport. Là, ils ont un plan pour déménager l’aéroport, mais ça tombe dans l’oreille d’un sourd. Ils amènent des solutions et ça tombe dans l’oreille d’un sourd. Les solutions sont là, mais il n’y a rien qui se fait. Mais tout ce temps-là, par exemple, la communauté, qu’est-ce qu’elle a? Il n’y a plus de place et le gouvernement, comme solution, leur envoie des igloos en plastique—deux igloos en plastique. C’est sur une plateforme; ça gèle, les tuyaux cassent. On s’entend là, ce ne sont pas de gros igloos. C’est une vraie honte. On devrait avoir honte, comme gouvernement. C’est une vraie honte.

Pire que ça, la chef m’a amené, puis elle m’a fait un tour de la communauté. Elle m’amène à la dompe, au dépotoir. Sais-tu d’où ça vient, leur eau potable? Du lac juste à côté du dépotoir. Ça veut dire que, à toutes les fois qu’il y a une inondation, le printemps quand l’eau coule—où est-ce que ça va, penses-tu, cette eau-là? Puis après ça, on se demande pourquoi il y a plein de chimiques dans leur eau quand il y a la rivière qui passe juste à côté. Ce serait si simple de prendre un tuyau, d’investir de l’argent dans cette communauté, de répondre à ce besoin qui crie—qui crie. Ça tombe dans l’oreille d’un sourd.

On signe des documents, on ne les respecte pas, puis on dit qu’on le passe au fédéral. C’est une vraie honte.

Mais, eux autres, ils continuent de vouloir travailler avec nous, et ils veulent trouver des solutions, si seulement on avait un gouvernement à l’écoute.

La crise d’opioïdes, c’est un fléau dans le Nord. Ils demandent de l’aide du gouvernement pour essayer d’identifier les drogues qui rentrent ou les médicaments qui rentrent, encore.

Comment ça se fait, madame la Présidente, que les fois où vous êtes dans la chaise et que je parle, je manque de temps?

Les affaires francophones : on attendait dans le budget l’annonce de l’Université de Sudbury. Quelle belle annonce vous auriez eu l’opportunité—quand on parle d’avoir manqué le moment, cela en est un autre bel exemple. La communauté demande d’avoir notre Université de Sudbury pour former notre réseau. Pourtant, elle a répondu à tous les critères du ministère. Elle a soumis toute l’information. Elle attend le gouvernement. L’opportunité était là, quand on parle d’avoir manqué le moment. Notre communauté a droit à ces services-là. On a droit à nos institutions francophones. Puis, encore, radio-silence.

Je veux parler des radios communautaires, ce que j’aurais aimé voir, parce que ça, c’est de quoi qu’on demande—la communauté demande ces radios communautaires. J’ai envoyé une lettre à la ministre; je suis allé lui parler, encore une fois—ce n’est pas la première fois que j’adresse ça avec la ministre—qu’on va faire des annonces au Québec. Pourtant, on a des radios communautaires, des radios qui peuvent répondre, pour faire des annonces en français. Bien non, on va donner notre argent au Québec, quand on a des institutions chez nous; pas d’argent là-dedans. Fait que, c’est ça qui advient : après une secousse, il y a une frustration qui s’installe.

Dans le Nord, bien—écoute, j’étais content de voir le Northlander. Ce sont de bonnes nouvelles. On va investir des millions pour acheter des trains, des wagons, mais il manque un gros morceau de robot. Il nous manque de quoi qui va nous dire qu’on l’a finalement. Sais-tu c’est quoi l’affaire probablement la plus importante? La date. Quand va-t-il venir ce fameux Northlander? On dit qu’il est là—quoi, ça fait trois budget qu’on entend parler du Northlander? J’étais pour dire de quoi, mais je ne le dirai pas. Au moins il y a des montants. Il y a des trains. Mais pourquoi ne pas mettre une date pour que, au moins, la communauté du Nord va voir la lumière au bout du tunnel? On parle de train—« la lumière au bout du tunnel ». Pourquoi ne pas mettre une date, parce que c’est ça qu’on veut voir. Écoute, on est content qu’il y ait de l’investissement, par ce qu’il faut le ramener; c’est un grand besoin pour le Nord. C’est la date dont on a besoin. C’est la date.

Puis, cinq millions de dollars pour l’entretien des routes hivernales? Je peux juste vous dire que cette année, le gouvernement s’en est tiré chanceux. Moi, par chez nous dans ma région, à toutes les tempêtes de neige, il y a eu des fermetures de routes. Mais ils ont été chanceux parce qu’il n’y a pas eu beaucoup de tempêtes de neige. On s’en est bien tiré. Mais on doit avoir plus d’investissement pour entretenir nos routes hivernales, parce que l’année qu’on va pogner de grosses tempêtes de neiges—48 heures. La dernière tempête de neige : 48 heures de fermeture. Ça, c’est des accidents. C’est des routes fermées mal-entretenues.

Mais il faut investir aussi pour adresser le manque d’expérience derrière les volants de ces camions-là, parce que, trop souvent, on a vu des accidents. J’ai mon collègue de Timiskaming qui en a parlé. Trop souvent on en voit. Et ce ne sont pas tous les conducteurs, on s’entend. Mais il y a des institutions qui donnent des licences—puis voilà le problème. Les institutions qui donnent des licences à des chauffeurs qui ne devraient pas être derrière la roue, ça devrait être criminel. Parce qu’on doit protéger tout le monde sur nos routes, que ce soit sur la 11 ou la 17, à la grandeur—ça, ce sont nos artères. Merci, madame la Présidente.

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  • Mar/28/23 4:50:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Thank you for your presentation. You spoke about the Northlander and the funding, of course. The railcars are on order, as you well know, but my question would be: In 2012, when the Liberal government gutted the Northlander from northern Ontario—our home—why did your government physically sit on their hands and support the gutting of the Northlander from our very homes?

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  • Mar/28/23 4:50:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Je le remercie de la question, mais c’est un gouvernement qui aime passer la puck tout le temps, puis tout le temps revenir blâmer tout le monde. Je peux vous dire : mettez une date; ce n’est pas plus compliqué que ça, monsieur le Ministre. À la place d’accuser puis de tout le temps retourner en arrière—vous êtes le gouvernement. Faites donc la bonne chose et mettez la date du Northlander. Répondez aux besoins. Vous dites que vous répondez aux besoins—mettez la date; c’est aussi simple que ça.

Parce que vous êtes un gouvernement—vous avez oublié que ça fait cinq ans que vous êtes au pouvoir, puis on a des crises qu’on vit en province. Tu sais, quand on pointe quelqu’un du doigt, combien de doigts est-ce que tu penses re-pointent à toi? Regarde comme il faut : quand tu pointe du doigt, il y en a trois qui re-pointent. Faites attention quand vous dites que vous voulez accuser tous les autres partis parlementaires. Je ne fais juste que de vous dire que quand on accuse quelqu’un, on devrait se regarder dans le miroir, puis si le chapeau te fait, porte-le.

Donc, ma question est : est-ce qu’il votera en faveur de ce budget qui donne la chance aux Ontariens de prospérer ici même dans notre belle province?

Vous me demandez si je vais supporter un projet de loi qui a de l’ambiguïté, qui n’a rien qui donne la date pour ramener les choses. J’ai des communautés autochtones qui n’ont même pas de l’eau potable. J’ai des communautés autochtones qui n’ont pas de place pour accommoder leurs résidents. J’ai des communautés où ça fait 30 ans qu’ils se battent pour avoir une extension de leur réserve. Puis vous me dites si je vais le supporter? Je pense que ta réponse—je n’ai pas besoin de te répondre à ce point-là.

Écoute, on n’est pas ici à dire qu’il n’y a pas de bonnes choses dans le projet de loi 85. Mais ce qu’on dit, c’est qu’il y a d’autres choses qui ont été mises de côté, qu’ils n’ont pas adressées. Ils ont manqué le moment.

Dans ma circonscription, je vais vous donner—dans le budget, c’est radio-silence encore. C’est un autre manque du bon moment : aucun engagement envers le recrutement des 400 docteurs et spécialistes dans notre région qu’on a besoin. Il n’y a rien là-dessus. Je n’ai pas une journée, madame la Présidente, qu’il n’y a pas une personne qui vient me voir pour demander, parler du « travel grant ». Le « travel grant », ça fait des mois, des années qu’on dit qu’il faut que ça soit révisé. Il n’y a rien qui est mentionné là-dedans—un autre bon moment manqué, et pas à cause qu’ils ne le savent pas. On les lobbie. On leur en parle. On leur demande; on pose des questions, fait des « members’ statements », des pétitions, et la liste est longue. Mais on reçoit 41 cennes—

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  • Mar/28/23 4:50:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Merci aussi à mon collègue. Il travaille très fort pour les membres de notre communauté. Mon collègue, il parle de ODSP, le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées. J’ai des lettres de citoyens d’Ontario. Cette personne qui habite à Niagara—elle parle en anglais. Je vais le lire en anglais :

“I’m 61. There is not enough for food.... Why does” the Premier—she says the Premier’s name—“hate the disabled? Five per cent was nothing, and 58 bucks, that covers nothing. I don’t drive, smoke or drink. I can’t afford food. I can’t work. I’m permanently disabled. I’m also diabetic and can’t afford the food that keeps me healthy.” So this is from Diana.

Diana a une question pour toi et pour le premier ministre. Pourquoi le premier ministre déteste-t-il les handicapés?

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  • Mar/28/23 4:50:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Over the next decade, we will need approximately 100,000 workers in construction alone. So will the member opposite support this proposed legislation, which would invest $224 million to expand training centres, including union training halls, and leverage private sector union expertise to train more workers in the skilled trades?

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  • Mar/28/23 4:50:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Merci. On va passer aux questions. We’re going to move to questions.

We’re going to move to further debate.

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  • Mar/28/23 4:50:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Je voudrais remercier le député de Mushkegowuk–Baie James. Merci pour vos paroles ici. Je suis vraiment d’accord que ce gouvernement a vraiment manqué le moment avec ce budget. Vous avez parlé du Nord pour nous. Il y a une pénurie de logements; il y a des sans-abris. Vous avez parlé souvent, dans la législature, des routes dans le Nord. Et vous avez dit que plus qu’on voyage au Nord, plus ça coûte, plus c’est cher.

Comme vous, nous ici dans l’opposition sommes vraiment déçus avec ce budget. Est-ce que c’est possible pour vous de décider quelle est la chose la plus décevante de ce budget?

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  • Mar/28/23 5:00:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Je vais partager mon temps avec mon collègue le membre d’Orléans.

It’s great to be up here to get a chance to debate the budget. What I’ve heard from the government consistently since last week is that they’re on a path to balance. I don’t agree, and here’s why.

Ontario’s families are not feeling the balance. Gas prices are going up. Rents are going up. Groceries are going up. Utility prices have doubled. Interest rates have gone up. For Ontario’s families, simply getting by has gotten harder. They work hard and still they feel like they’re falling further and further behind. What they’re looking for is for their government to make their lives just a little bit easier. That’s not here in this budget, and it’s not in the long-term plan.

Ce que les familles souhaitent, c’est que leur gouvernement leur rend la vie un peu plus facile.

Ontario’s families, looking for something to make their lives just a little bit easier, can’t find it in this budget. The government is sending them a different message. If you have a child in school who has exceptional needs and they’re not being met, the message is, you’re on your own. If your child is struggling with their mental health or is just simply falling behind at school, the message is, you’re on your own. If you’re looking for child care so that you can return to the workforce, the message from this government is, you’re on your own. If you’re too sick to go to work, the Premier’s message is, you’re on your own. If you’re one of two million Ontarians who can’t find a family physician or a nurse practitioner, the message is, you’re on your own. If you’re a senior and you need an eye exam, what’s the message? You’re on your own. If your mom needs home care but she only gets it half the time, what’s the message, folks? You’re on your own. If you’re a low-income family and you’re struggling with the cost of food, rent and all those other things that are going up, what’s this government’s message? You’re on your own.

Instead of making lives just a little bit easier, the government and this Premier are making people’s lives harder.

Interjections.

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  • Mar/28/23 5:00:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Folks, if you listen up, you might hear this. If you listen to the people of Ontario, this is what you might hear. They want you to make their lives just a little bit easier by doing things like increasing the Ontario Child Benefit to help those struggling low-income families, or maybe a tax credit to help kids get into recreation or sports at school, or maybe a transit tax credit—something small. But no, it’s not there.

Ontario’s families ain’t feeling the balance, folks over there. All they want is for you, for their government, to make their lives just a little bit easier. And by not addressing those things in this budget that families depend on, like their schools, like their hospitals, like getting a family doctor, the cost of rent, the cost of food, getting your mom home care or simply support for families that are struggling, this budget isn’t making families’ lives easier; it’s making it harder—because making their lives just a little bit easier means a whole lot to those people out there who are struggling.

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  • Mar/28/23 5:00:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

It’s an honour to rise tonight to speak to the budget measures act for fiscal year 2023-24.

As we know, budgets are important because they tell us and they tell the people of Ontario, the people we represent, what our government’s priorities are. Now, when it comes to this budget, what we can tell, both from the budget itself and from the minister’s speech, is that the government’s priority is everywhere other than Ottawa.

During the speech, you will all remember, the minister took us on this little travelling trip across the province. It was an impressive tour of the province, stopping off in this community and that community. They talked about all the things they’re planning to do. But the minister, on this little fictional trip that he took us all through, didn’t come to Ottawa. In fact, the furthest east the minister got on his little fantasy trip, I think, was Oshawa. He completely ignored all of eastern Ontario and the second-largest city in the province.

The minister did not tell us how his government is going to support the city of Ottawa or Hydro Ottawa recover from the tens of millions of dollars spent on disaster relief from violent windstorms last spring. What’s even more surprising is that the government recently announced a small amount of funding for weather-related disaster relief and left Ottawa completely out of the list of cities to get support.

Residents in the rural communities of Navan and Sarsfield in the riding of Glengarry–Prescott–Russell and in the community of Carlsbad Springs and Orléans and other parts of Ottawa are still being left out in the cold by this government—literally left in the cold, Madam Speaker, as their farms and their barns still have holes in the walls or holes in the roof from the violent windstorm, the derecho last spring, as a result of not receiving supports from their government.

We’ve heard a lot from this government about how they recognize the importance and the value of our Franco-Ontarian communities.

C’est certainement très important pour les résidents d’Orléans et les résidents d’Ottawa et de toutes les autres communautés francophones en Ontario. Et le gouvernement parle beaucoup de leur respect pour la communauté franco-ontarienne, mais on ne le voit pas dans le budget. Dans le budget, il y a une réduction pour le ministre des services francophones, madame la Présidente.

On sait que le Mouvement d’implication francophone d’Orléans est un centre communautaire essentiel pour les résidents d’Ottawa et pour tous les francophones et francophiles de l’Ontario. Construit par la communauté, le MIFO est un endroit où les francophones et les francophiles peuvent se rassembler pour participer aux arts, à des activités physiques, et à leur programmation pour les enfants. Et c’est clair que le MIFO a besoin d’une expansion de leur centre communautaire pour offrir plus de services pour une communauté franco-ontarienne qui a grandi à Orléans et tout partout en Ontario et à Ottawa.

Et ils ont demandé plusieurs fois pour une subvention de ce gouvernement, en participation avec le gouvernement fédéral et la ville d’Ottawa, pour les fonds nécessaires pour construire ce nouveau centre, et cette subvention n’est pas dans le budget. Le gouvernement parle beaucoup de leur affection pour tous les bons programmes que le MIFO offre, mais il n’offre pas l’argent pour accommoder l’expansion du MIFO.

As I said, Madam Speaker, a budget is an opportunity to see what the government’s priorities are. It’s time for all of us, as leaders, to demonstrate to the people that we’re putting their money where the government’s mouths are.

The government claims that the budget is about a path to balance. But for middle-class families, for families in the suburbs who are facing higher grocery bills, higher hydro rates, higher housing costs, for these families, I don’t think that they would say that they’re feeling the balance. For middle-class families, all of their costs are going up. None of their costs are going down.

For Ontario’s families, simply getting by has gotten harder and harder. They’re facing skyrocketing cost-of-living increases, unaffordable housing and a health care system that is in crisis. And yet, this budget offers nothing in terms of relief for these families who are feeling the pinch every day when they go to buy groceries, these families that feel the pinch every day when they go to pay for their basic expenses.

As my colleague from Ottawa South mentioned, there are no immediate supports in the budget that will help Ontarians get by. There is nothing in the budget to make life just a little bit easier. Where are the targeted tax credits? Where are the fee reductions? Sometimes, it’s not always about reducing costs. I know lots of people who are willing to pay a little bit more to get a little bit more. So where are the service enhancements? None of that exists in this budget.

When Ontarians are feeling the pinch, they should know that their government has their back. But in this budget, that’s non-existent. There’s nothing in the budget that will help the bidding wars that are going through the rental market. We need this government to bring back the rent control on new builds that they cancelled when they were first elected. That would provide immediate relief to tens of thousands of people who are just trying to put a roof over their heads. With the skyrocketing housing prices right across the province, that would make life just a little bit easier for all those families and those individuals that are struggling to make ends meet.

Now, Madam Speaker, I truly believe that a budget is one of the most important ways that a government demonstrates to the people that it’s aware of what’s going on, it’s aware of the pressures that people are facing. And it’s an opportunity for the government to present their priorities to the people. We get to see their actions, their spending, their priorities; we get to see that those things match their rhetoric, match the things that they’re saying, match the things that they’re trying to convince Ontarians they believe in. But what we’ve seen with this budget is that the government’s rhetoric is writing cheques that their treasury just isn’t willing to cash. Ontario families deserve better.

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  • Mar/28/23 5:10:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

What’s clear is that middle-class families are feeling the pinch. Under this government, their hydro rates have gone up, not gone down. Their grocery prices are higher. Rent and housing is more expensive. In the last five years under this government, the costs for families are higher, and in this budget, there was an opportunity for the government to present targeted measures to help families, to help individuals deal with the rising costs that they’re facing, and the government chose not to do those things.

We’re seeing a government in Ottawa that’s choosing to make targeted tax measures in their budget, Madam Speaker. I’m not sure why this government here in Toronto chose not to do the same thing.

It’s clear that, as you said, this budget doesn’t meet the moment. It does nothing to make life a little bit easier for middle-class and suburban families that are struggling every day to pay the basic costs of utility bills and groceries and all the other costs in their lives that have gone up.

When we talk about rent, we have a government that removed rent controls on new builds after 2018. That’s something that’s affected me. My rent for my condo here in Toronto went from $2,100 to $2,600. That’s outrageous. And I’m fortunate: We have an allowance that pays for that, and I’m a person of means and can afford to absorb that. Most families couldn’t absorb a 20% or 25% rent increase.

Imagine if you’re, then, amongst the lowest-income earners in the province, those who are on ODSP and other social supports. How are they supposed to get by? This budget does nothing to make life a little bit easier for those individuals and others who are struggling with high costs as inflation is running rampant.

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  • Mar/28/23 5:10:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

I listened to the member opposite, respectfully, make his submissions, but it’s clear that this government is trying to improve the lives of Ontarians. Why won’t the opposition support these measures to keep costs down for those who need it and build the skilled labour force that the province needs with a responsible and flexible plan?

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  • Mar/28/23 5:10:00 p.m.
  • Re: Bill 85 

Because you’re not actually taking care of those things that matter most to families. You’re cutting education when we know we need more. What I said about children struggling in schools and your message being, “You’re on your own”—that’s it right there.

If your mom is trying to get home care, you’ve done nothing to really address the health care human resource crisis. As a matter of fact, your government supported Bill 124, which just made it worse, and now you want to set up a parallel for-profit system to compete for the staff that hospitals can’t get right now. That’s why I can’t support this budget.

Your message to Ontarians—to Ontario families—is, “You’re on your own. On health care, on education, on the environment, you’re on your own, folks. We’re not doing anything to help you.” Even the Ontario Child Benefit that you could have increased—as a matter of fact, the government on this side did—you guys can’t even see fit to increase that by $50 a child a month while families are struggling to put food on the table. That’s why I can’t vote for this budget. I won’t—

No, I don’t see that. This government had an opportunity to create something called the Ontario housing corporation so that we could actually build affordable housing for people. But this government’s solution to the housing crisis is to actually give away the greenbelt to people who are already doing quite well so they can do even better, and they won’t be able to build affordable housing out there. What we need is housing inside our urban areas, inside our small towns, rurally—everywhere.

It’s a crisis. Bring back real rent control on those new-build units. There are bidding wars. People are couch-surfing. Families can’t get a place to live. It’s not in this budget. The message is, “You’re on your own, folks.”

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