Ma question est pour le premier ministre. Plus tôt cette année, le gouvernement a apporté des changements aux plans officiels de Waterloo, Wellington, Guelph, Barrie, Belleville et Peterborough. Ces changements ont déplacé 4 700 hectares de terres agricoles et d’espaces verts à l’intérieur des limites urbaines.

Une note obtenue par les néo-démocrates révèle que le gouvernement a été averti au sujet de « questions litigieuses potentielles » qui pourraient découler de ces changements. La note avertissait le gouvernement que les relations avec les Premières Nations seraient affectées et que les municipalités considéreraient ces changements comme une ingérence.

Monsieur le Président, pourquoi est-ce que le gouvernement a apporté des changements drastiques aux limites municipales malgré les sérieux avertissements de son propre personnel?

Je dois vous dire, monsieur le Président, que les médias qualifient les changements apportés par le gouvernement aux plans officiels des municipalités comme la « ceinture verte 2.0 ». En effet, non seulement ils s’attaquent aux terres agricoles et à l’intégrité des systèmes naturels en étendant de force les limites urbaines, mais ils accordent également un traitement préférentiel aux spéculateurs financiers privilégiés, enrichissant ainsi ces initiés aux dépens du public.

Le premier ministre ordonnera-t-il un examen de toutes les modifications ministérielles apportées aux plans officiels municipaux et annulera-t-il toutes les modifications qui sont fondées sur l’accès au gouvernement et non sur les preuves?

En réponse, beaucoup plus de personnes qu’ont été aidées par le gouvernement précédent libéral—qui ont perdu leurs emplois et qui ont dû déménager à l’extérieur de l’Ontario pour se chercher des emplois.

Pour ça, il faut voter pour ce projet de loi, parce que ce projet de loi est un projet de loi qui donne de l’espoir à tout le monde en Ontario qui veut travailler en Ontario, qui cherche une maison en Ontario : une maison qui peut être abordable, une maison pour sa famille.