À une époque, cette province construisait des logements hors marché. L’Ontario finançait des dizaines de milliers de logements publics, à but non lucratif et coopératifs chaque année.

C’étaient des maisons construites en fonction des besoins et non pour du profit. Le gouvernement a arrêté en 1995 lorsque, oui, vous vous en doutez, les conservateurs ont abandonné cette responsabilité. Cela a ouvert la voie à notre crise du logement d’aujourd’hui.

Au premier ministre : appuiera-t-il la solution du NPD qui vise à construire des logements hors marché dont notre province a désespérément besoin?

Le logement est un droit humain, monsieur le Président, au même titre que les soins de santé, l’éducation et la sécurité de retraite.

Si le secteur privé ne parvient pas à construire suffisamment de logements abordables pour tous ceux qui en ont besoin, le secteur public doit alors intensifier ses efforts.

Il est clair que le plan du gouvernement ne fonctionne pas. Nous, de ce côté de la Chambre, voulons nous assurer que chaque Ontarien ait un toit digne de ce nom au-dessus de leur tête, un logement qu’il peut arriver à payer sans serrer sa ceinture qui est déjà bien serrée.

Monsieur le Président, revenons au premier ministre : quand le gouvernement commencera-t-il à prendre cette crise de logement au sérieux?