Je vais essayer de mettre le plus de points que je peux dans le temps que j’ai. C’est important que je parle aujourd’hui, parce que quand on pense que le ministère dit qu’ils ont, tu sais, des millions—lui, il parle de gros chiffres, mais la réalité des faits c’est qu’ils investissent moins de 1 500 $ par étudiant.

Moi, je peux parler par expérience, puisque j’ai mon épouse—et j’ai ma fille qui travaille dans le milieu de l’éducation comme aide-enseignante. Ma fille est qualifiée. Elle a été préparée pour être capable de protéger les enfants. Quand un enfant est en crise, c’est ma fille qui va aller traiter avec cet enfant-là en crise.

Mais je peux vous dire, madame la Présidente, que les temps sont difficiles, puisqu’elle pense même quitter son emploi—qu’elle aime. Elle est dans son milieu et elle veut continuer à travailler, mais à cause d’un manque de financement, de bonnes heures de travail—elle a un bon salaire, mais il n’y a pas d’heures. Elle a un bon salaire.

Mais ce qui est important de dire, par exemple, c’est qu’on a besoin d’un gouvernement qui reconnaît le travail qu’ils font, et qu’il devrait les rembourser.

Je vais laisser la parole à ma collègue qui vient d’arriver. Elle aussi veut parler en français sur le sujet.