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Ontario Assembly

43rd Parl. 1st Sess.
June 4, 2024 09:00AM

Quand l’année a commencé, les infirmières étaient déjà claires. On pouvait lire dans les médias que les syndicats des infirmières avaient conduit des sondages. Les résultats des sondages : 90 % des travailleurs dans les hôpitaux du nord de l’Ontario disaient qu’il manquait de « staff » et près de 50 % pensaient à quitter leur emploi dans les prochaines années à cause du stress, de l’anxiété, de la fatigue.

Ce sondage-là avait été fait sur plus de 750 membres de CUPE et inclut des infirmières praticiennes, le personnel de support et les autres travailleurs de nos hôpitaux. Ce n’est pas normal, ces chiffres-là.

On parle des institutions qui représentent 50 000 employés au total à travers l’Ontario. L’article ne s’arrête pas là. On découvre aussi, sans grande surprise, que le secteur perd des employés qualifiés à cause des conditions de travail pénibles et de « burnout » qui en découle. Ces chiffres me rentrent dedans. Je viens de Kapuskasing. J’ai grandi à Dubreuilville. J’ai de la famille partout dans le Nord.

Je vous l’ai écrit dans une lettre ouverte, il y a à peine un mois. Dans le Nord, on manque de tout. On ne peut pas laisser notre système de santé continuer à s’effondrer. Pendant que les infirmières quittent le secteur public pour gagner le salaire et les conditions du système privé et que le gouvernement paie la facture en double, le Nord en arrache.

Je salue l’effort constant de ma collègue la députée de Nickel Belt, France Gélinas, qui ne passe pas un jour sans amener des solutions pour le système de santé. Aujourd’hui, c’est simple ce qu’elle apporte, mais ça aurait un impact tellement important. Amener un quota d’infirmières-patients, ce n’est pas censé être controversé. C’est déjà le cas dans plusieurs provinces et d’autres pays, et ça marche. On ne réinventera pas la roue. Dites-moi, comment peut-on continuer de faire fonctionner nos cliniques et nos hôpitaux sans personnel qualifié? Soulignons-le : le gouvernement n’a actuellement aucun plan de rétention du personnel, mais ma collègue la députée de Nickel Belt en propose un aujourd’hui et j’espère sincèrement qu’on va se rallier derrière sa motion.

Il y a un autre article, cette fois-ci, dans le Timmins Today. On lisait que 81 % des infirmières rapportent un stress élevé et que 58 % d’entre elles se sentent malades à l’idée d’aller travailler. C’est urgent. Il faut changer la donne. Il faut supporter la motion 192, un quota d’infirmières-patients.

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