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Ontario Assembly

43rd Parl. 1st Sess.
March 20, 2023 10:15AM
  • Mar/20/23 10:15:00 a.m.

Aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale de la Francophonie. Today, we are celebrating International Francophonie Day.

Je considère cela comme un grand honneur de pouvoir saluer notre jeunesse franco-ontarienne : les élèves des écoles Père-Philippe-Lamarche, Saint-Jean-de-Brébeuf, et Monseigneur-de-Charbonnel, et aussi les jeunes représentants de la FEFSO, la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne, qui sont à l’Assemblée aujourd’hui pour célébrer avec nous.

Je voudrais aussi saluer M. Fabien Hébert, le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.

Comme fidèle francophile, je suis très émue de pouvoir célébrer les nombreuses contributions et acquis de la communauté francophone à notre province—de l’identité sociale et culturelle, au développement économique pour assurer des communautés francophones fortes et un avenir radieux à nos jeunes.

Durant les quatre dernières années, nous avons déployé des stratégies et des mesures concrètes témoignant d’une volonté sincère de contribuer au renforcement et à l’épanouissement de notre espace francophone. Nous avons mis de l’avant des changements structurants pour les générations à venir.

Le français, la belle langue de Molière, est la cinquième langue la plus parlée au monde. L’Ontario appartient à cette belle famille francophone internationale.

À nos jeunes : soyez fiers de qui vous êtes, de vos racines et de votre héritage franco-ontarien. Soyez fiers de vos ancêtres, les peuples fondateurs de notre pays dont la présence remonte à 400 ans. Soyez fiers de vos symboles, le drapeau vert—

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  • Mar/20/23 10:30:00 a.m.

Il me fait plaisir d’introduire le président de l’AFO, M. Fabien Hébert. Je sais qu’il y a beaucoup d’organismes francophones aujourd’hui ici dans la Chambre. Je voudrais vous souhaiter la bienvenue et aussi une joyeuse Journée internationale de la Francophonie.

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  • Mar/20/23 10:40:00 a.m.

Je voudrais souhaiter la bienvenue à et saluer notre jeunesse franco-ontarienne : les élèves de l’école Père-Philippe-Lamarche, Saint-Jean-de-Brébeuf et Monseigneur-de-Charbonnel, et aussi les jeunes représentants de la FEFSO, la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne, qui sont à l’Assemblée aujourd’hui pour célébrer avec nous. Et aussi, je voudrais saluer M. Fabien Hébert, le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario. Bienvenue à Queen’s Park.

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  • Mar/20/23 10:40:00 a.m.

Merci à nos amis de la francophonie pour être ici entre nous.

I also want to recognize Michau van Speyk—great to see you here—from the autism movement, and Sarah Davis from Cornerstone women’s shelter. Thank you for what you do in our community.

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  • Mar/20/23 11:40:00 a.m.

Ma question s’adresse à la ministre des Affaires francophones.

Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de la Francophonie; mars étant le Mois de la Francophonie. La communauté francophone de l’Ontario est essentielle au succès social et économique de notre province. Je suis fier de mon héritage francophone et fier de servir la communauté francophone de ma circonscription de Glengarry–Prescott–Russell.

Notre gouvernement doit soutenir les entreprises et les organismes qui offrent des services en français et desservent les francophones. Mes électeurs m’ont dit à quel point l’inflation élevée et l’incertitude économique mondiale ont eu un impact sur leurs activités commerciales.

Monsieur le Président, la ministre peut-elle dire à la Chambre comment notre gouvernement appuie les communautés francophones de ma circonscription et de l’ensemble de la province?

Le Programme d’appui à la francophonie ontarienne, le PAFO, est un programme phare du ministère des Affaires francophones, dans lequel notre gouvernement investit 2 millions de dollars par année. Ce programme vient en appui à la francophonie ontarienne en offrant un soutien financier à des projets qui visent à : renforcer la capacité des organismes et des entreprises à offrir des produits et des services aux francophones de la province; promouvoir le recrutement de personnel francophone bilingue; et créer des occasions pour célébrer la francophonie en Ontario.

En ce Mois de la Francophonie, je suis heureuse de lancer l’édition 2023-2024 du programme. Notre gouvernement continue de poser des gestes nécessaires pour l’avancement de la francophonie ontarienne.

Grâce à ces initiatives, notre gouvernement assure non seulement la qualité de vie et le développement de la communauté franco-ontarienne, mais aussi sa participation active au développement social, culturel et économique de la province.

Monsieur le Président, la ministre peut-elle nous en dire un peu plus sur l’importance de la Journée internationale de la Francophonie et sur la façon dont notre gouvernement reconnaît les besoins particuliers de la communauté franco-ontarienne?

Notre gouvernement reconnaît l’atout que représente la francophonie ontarienne, et on s’engage à appuyer les entreprises et les organisations francophones afin qu’elles continuent de contribuer au bien-être économique et social de la province tout entière.

Les programmes que sont le PAFO, l’Entente Canada-Ontario sur les services en français et la promotion du commerce interprovincial via l’accord Ontario-Québec font partie de la Stratégie de développement économique francophone de notre gouvernement pour appuyer le milieu des affaires francophones de l’Ontario et aussi appuyer le rayonnement de la communauté.

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  • Mar/20/23 1:10:00 p.m.

Monsieur le Président, chers collègues, c’est avec un grand plaisir que notre gouvernement souligne aujourd’hui la Journée internationale de la Francophonie.

Cette journée singulière pour les francophones de l’Ontario, du Canada et du monde entier nous invite non seulement à rendre hommage à la langue française et aux cultures francophones, mais aussi à favoriser une coopération active et le développement à long terme de la Francophonie internationale, forte de 321 millions de personnes sur les cinq continents.

Je suis heureuse de saisir cette occasion pour rappeler que l’Ontario représente la plus grande communauté francophone du Canada à l’extérieur du Québec. Les efforts de notre gouvernement visent à renforcer notre francophonie et à lui donner les moyens voulus pour continuer à contribuer pleinement à la vitalité économique, sociale et culturelle de toute la province.

C’est pourquoi l’Ontario mise sur son statut de membre observateur auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie, l’OIF, qui rassemble 88 États et gouvernements membres, pour mettre en valeur toute la richesse culturelle et le savoir-faire socio-économique de notre communauté francophone.

Au mois de novembre dernier, j’ai eu le grand privilège de représenter le gouvernement de l’Ontario au 18e Sommet de la Francophonie, la rencontre biennale de l’OIF, qui a eu lieu à Djerba, en Tunisie.

Cette mission m’a permis de rehausser la visibilité de l’Ontario français et aussi de nouer des liens avec certaines instances gouvernementales et des organismes non gouvernementaux pour ouvrir la voie à des possibilités de coopération et promouvoir l’Ontario comme une destination de choix pour ceux et celles qui veulent étudier ou travailler en français ou dans les deux langues officielles.

C’est aussi dans le cadre de ce sommet que j’ai signé le protocole d’entente entre la province de l’Ontario et la communauté française de Belgique. Il s’agit du premier accord de ce genre pour l’Ontario avec un partenaire international.

Lors de mes interactions avec d’autres États membres, j’ai constaté à quel point l’Ontario français suscite de l’intérêt, que ce soit au chapitre de l’éducation, de l’innovation sur le plan numérique ou encore de l’économie.

Justement, en ce qui concerne l’économie, nous avons déployé des efforts soutenus depuis quelques années pour mousser la francophonie, particulièrement à travers la création de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario et les réalisations qui en découlent. Avec le soutien de notre gouvernement, la FGA a fait sa marque très rapidement.

La FGA compte aujourd’hui, en plus de 15 membres fondateurs, environ 4 000 entreprises et entrepreneurs franco-ontariens dans ses rangs. Ses avancées en faveur de l’entrepreneuriat francophone sont remarquables. La fédération compte une plateforme de marketing numérique, Quartier d’affaires. Au 31 mars 2022, 343 organisations y étaient inscrites : 193 entreprises fournisseurs de services professionnels en français et 150 vendeurs de produits ou services aux particuliers.

La fédération propose aussi un service de conciergerie aux gens d’affaires francophones de l’Ontario dans les domaines de l’exploration de l’entrepreneuriat, la création d’une entreprise, le financement gouvernemental pour les entreprises et l’obtention de contrats dans les marchés publics. La FGA a aussi lancé un écosystème permettant aux entrepreneurs de se faire accompagner à travers les différentes phases de maturation d’entreprise, comprenant la préincubation, l’incubation, l’implantation et l’accélération d’entreprise.

Il est évident que notre gouvernement reconnaît que la prospérité économique contribue à la vitalité sociale et culturelle de toute communauté, y compris la communauté francophone. Cela vaut aussi pour la disponibilité de services en français de qualité, qui y contribue tout autant.

C’est pourquoi nous avons réalisé la modernisation de la Loi sur les services en français, pierre angulaire de notre stratégie sur les services en français. Nous avons voulu donner à cette modernisation tout son sens en adoptant un nouveau règlement sur l’offre active, qui d’ailleurs entrera en vigueur dès le 1er avril 2023. C’est dire à quel point nous avons été à l’écoute de la communauté et de ses parties prenantes en inscrivant de manière très explicite ce que veut dire l’offre active et comment elle doit se traduire sur le terrain. Ainsi, nous avons établi des mesures précises visant à ce que les Ontariennes et les Ontariens désireux d’obtenir des services en français sachent, dès le premier contact, que les services sont à leur portée et qu’ils peuvent y accéder sans attendre.

La francophonie ontarienne, établie depuis déjà 400 ans, s’enrichit chaque année en accueillant en son sein de nouveaux arrivants de langue française et au contact d’une population croissante de francophiles. À l’instar de la population ontarienne, la francophonie est empreinte de diversité, ainsi que d’accents et de visages multiples, à l’image de la famille élargie francophone réunie à l’échelle mondiale.

Répondre aux besoins des francophones reste au coeur de notre engagement. Grâce à l’appui et la collaboration de tous mes collègues au sein du gouvernement, ainsi que du partenariat indispensable que nous entretenons avec les parties prenantes de la communauté francophone, je suis confiante que notre gouvernement va continuer de poser les gestes nécessaires pour l’avancement des services en français et de la francophonie ontarienne.

Je suis aussi convaincue que de favoriser le rayonnement de cette communauté francophone créative, engagée et entreprenante saura mettre en valeur l’Ontario dans son ensemble, tant à l’échelle nationale qu’à l’international.

À vous toutes et tous, francophones et amis de la langue française, je vous souhaite une merveilleuse journée de la Francophonie. Monsieur le Président, chers collègues et membres de l’Assemblée, merci de votre attention.

Le rôle de la langue française n’a pas seulement une importance dans notre histoire et notre culture—mais c’est également notre droit constitutionnel. Notre communauté a le droit d’avoir accès aux services de santé, d’éducation, du système judiciaire, ainsi que l’appui des programmes gouvernementaux, en français. Nous avons le droit de vivre notre vie dans notre langue maternelle.

Ceci dit, oui il a eu des améliorations, mais certains services par contre ont encore de grandes lacunes. Nos soins de longue durée en Ontario : on parle qu’il y a seulement 13 maisons de soins de longue durée désignées francophones—13, dans une si grande province. C’est un problème quand on pense où est-ce qu’on envoie—parce qu’il a une pénurie de lits, comme on le sait, pour les francophones, aussi. Dans ma région, écoute, j’ai 60 % de francophones. On a deux maisons et elles ne sont pas désignées encore. Oui, on offre les services. Les services sont là, mais ils ne sont pas désignés francophones. Ce qui fait qu’on en a 13 dans la province.

Le système judiciaire : trop souvent, à cause qu’on est francophone, on doit attendre plus longtemps. Il y a un manque de juges, un manque de traducteurs, et ceci est problématique pour la communauté franco-ontarienne. On doit faire mieux. Comme gouvernement, vous devez faire mieux. Vous devez adresser ce problème. On a rien qu’à penser à la femme—avec l’arrêt Jordan—qui n’a même pas pu témoigner pour une agression sexuelle. Elle n’a pas pu témoigner à cause qu’il y a manqué de temps. On devrait avoir honte comme province.

Les soins de santé : le manque de spécialistes et de main-d’oeuvre oblige nos commettants à se déplacer à l’extérieur de la ville pour des rendez-vous et des traitements. C’est presque impossible de se faire soigner en français, dans notre langue maternelle. Quand on pense qu’on doit voyager—à Sudbury, quand on parle de Kapuskasing ou de Hearst, ça nous prend cinq ou six heures pour s’y rendre. Écoute, rien qu’à penser à la tempête de neige en fin de semaine où on a eu quatre pieds de neige avec les routes fermées. Ça veut dire que c’est très difficile pour les francophones de se déplacer.

Nos hôpitaux ont toujours et encore un manque de services francophones. On a le droit de se faire servir en français dans les régions désignées; même là, il manque de services en français. On entend de belles paroles de ce gouvernement, mais les Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes, encore, manquent de services, manquent de médecins, manquent de gardes, d’infirmières. On a une pénurie d’infirmières—imagine-toi la grandeur de la province et imaginez-vous, dans les services en français, comment c’est difficile de trouver des services en français.

Les soins de longue durée : on n’a rien qu’à penser, encore, dans les soins de longue durée, comment le monde n’est pas servi. Comment te fais-tu soigner dans les hôpitaux ou dans les soins de longue durée quand tu ne peux même pas t’exprimer dans ta langue pour le mal que tu as, ce qui fait que tu n’as pas de bons soins?

Les autres services : on n’a rien qu’à penser aux bureaux de santé publique. Quand ils ont modernisé—vous avez entendu la ministre parler de moderniser la Loi sur les services en français—ils ont omis de mettre les bureaux de santé publique. Quand on était dans une pleine crise de pandémie, on a omis de mettre la santé publique, qui informait la population.

C’est ça, les services en Ontario. C’est ça, quand le gouvernement dit qu’il est à l’écoute de la francophonie mais qu’il n’adresse pas des problèmes fondamentaux en santé.

Les fameuses cliniques privées qu’ils ont annoncées : elles ne sont pas assujetties à la Loi sur les services en français. Ils disent qu’ils sont à l’écoute des francophones? C’est drôle; je parle avec les mêmes organismes francophones, et ces organismes-là demandent depuis belle lurette de reconnaître qu’on a besoin de services en santé publique, que les cliniques doivent être assujetties à la Loi sur les services en français, et ce gouvernement fait l’oreille sourde.

Que dire de la situation de notre commissaire à l’ombudsman? J’ai rencontré l’ombudsman. Je n’ai pas eu les réponses que je voulais avoir, mais peut-être que ça démontre combien c’est important, que notre commissaire doit être indépendant.

Alors—quand je regarde le temps, ça passe vraiment. Le PAFO : on parle de 2 millions de dollars quand il y a un besoin de 12 millions de dollars. Je vois que le temps s’écoule, monsieur le Président.

Vous pouvez voir en éducation, encore : manque de profs et manque d’écoles. Quand les écoles ne sont même pas bonnes pour les conseils scolaires anglophones, mais qu’elles sont correctes pour les francophones?

C’est ça que le gouvernement Ford fait. Le gouvernement dit : « Non, on est à l’écoute des francophones. » Je dois dire qu’ils ne sont pas à l’écoute très fort parce qu’on mérite beaucoup mieux que ce que le gouvernement nous donne aujourd’hui. Merci.

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  • Mar/20/23 1:20:00 p.m.

C’est un plaisir de célébrer aujourd’hui la Journée internationale de la Francophonie. Chaque année, le 20 mars est une occasion pour nous tous de réfléchir aux moyens nécessaires pour valoriser encore plus le français dans notre province.

Je suis fier de diriger un parti qui a continué à défendre les droits des francophones. Je suis très fier que le drapeau franco-ontarien soit désormais un symbole officiel de l’Ontario et qu’il soit affiché de façon permanente dans cette Chambre. Merci à ma collègue Lucille Collard et à tous les autres députés de tous les partis de l’Assemblée pour leurs efforts.

De plus, pour ceux qui écoutent régulièrement les discours dans cette Chambre, on peut remarquer une croissance notable dans l’usage du français par les députés de chaque parti. Il y a quelques semaines on a même eu une question et réponse complètement en français pendant la période des questions, ce qui ne se produit pas souvent.

Cela dit, il reste encore beaucoup de travail à faire pour assurer que les francophones de cette province ont accès aux services en français.

Je suis fier que notre parti ait introduit la Loi sur les services en français en 1986. Les Franco-Ontariens ont droit à un accès aux services en français qui est l’équivalent de l’accès dont jouissent les anglophones. Le gouvernement a l’obligation d’assurer que cela soit une réalité—des services vitaux comme les soins de santé.

Je suis fier que notre parti se soit battu pour sauver l’Hôpital Montfort à Ottawa et que nous ayons doublé sa capacité et l’ayons désigné comme hôpital académique.

Je suis fier que notre parti ait mis en place le poste de commissaire indépendant aux services en langue française. Il nous faut quelqu’un avec le mandat de veiller à ce que le gouvernement s’acquitte de ses responsabilités en vertu de la Loi sur les services en français. Le bureau du commissaire aux services en français remplissait ce rôle très bien. Les francophones ont besoin de quelqu’un d’indépendant qui peut demander des comptes du gouvernement au sujet des services en français, pas seulement répondre aux plaintes. La communauté francophone en Ontario mérite un commissaire aux services en français indépendant capable de protéger ses droits linguistiques.

Nous devons promouvoir la langue française et veiller à ce que les droits linguistiques des Franco-Ontariens soient protégés.

Je sais que nous sommes tous fiers que l’Ontario ait sa place au sein de la Francophonie. Bonne Journée internationale de la Francophonie.

Ontario has the second-largest French-speaking population in Canada; I’m obviously not one of those speakers, but I am proud to live in a province where people have the ability to enrich their lives with Canadian French culture and language.

I just want to say to all the francophonie how important it is for all of us to invest in French-language services, programming and support so everyone in this province can access the services and supports they need en français.

Merci beaucoup. Vive la Francophonie.

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