Ma question s’adresse à la ministre de la Santé. Le 6 et 7 août, l’Hôpital Montfort, l’hôpital francophone de notre ville, a fermé ses urgences, à chaque fois pour une période de 12 heures. Le problème était la pénurie d’infirmières. Cet hôpital existe parce qu’un puissant mouvement communautaire l’a sauvé d’un gouvernement conservateur, en 1997, qui voulait fermer définitivement ses portes.

Monsieur le Président, ce gouvernement a-t-il l’intention de revenir à cet héritage?

Donc, monsieur le Président, je crois que les francophones méritent le droit à ces soins de santé dans leur propre langue. Qu’est-ce qu’il faut faire pour continuer de la sorte?

Il faut se souvenir des paroles de Gisèle Lalonde, qui était la chef du mouvement SOS Montfort qui a sauvé cet hôpital en 2002. Elle a dit : « Pour faire entendre nos voix, on doit continuer la bataille par ici. »

For the Anglophones in the room, she said, “To make ourselves heard, we had to fight them from here. And Toronto would listen because we’d fight so hard they’d hear” us from Toronto.

Les gens sont là pour défendre l’Hôpital Montfort. Quel est le message de la ministre aujourd’hui—en français?