Aujourd’hui est la journée franco-ontarienne, journée où nous hissons notre drapeau et où j’encourage tous mes collègues à s’adresser en français dans leur rôle législatif, comme je le ferai exclusivement toute la journée.

Je suis plus qu’heureux de faire reconnaître la fierté francophone à Queen’s Park. Il faut aussi prendre cette occasion pour rappeler que nos droits acquis doivent être protéger par nos institutions provinciales.

Dans le contexte où nous avons une pénurie de main-d’oeuvre qualifiée francophone dans notre système d’éducation; où plusieurs conseils scolaires servant des élèves francophones sont dans une situation financière précaire, augmentant les risques d’assimilation de la minorité francophone à la majorité anglophone; où le gouvernement retire le financement et refuse de financer un projet applaudi à travers le Canada, comme est celui de l’Université de Sudbury; où les services de santé en français sont de plus en plus rares, demandant des délais d’attente plus longs pour des soins et souvent un déplacement hors ville pour être soigné; où les coupures en santé font augmenter la demande pour des médecins de famille, qui est à son sommet, et que les petites communautés francophones du Nord se battent pour les mêmes ressources que les villes du sud de l’Ontario, chaque coupure et chaque décision de ne pas financer un projet qui apporte grand pour les francophones ontariens, c’est mettre en péril les droits acquis des communautés francophones de l’Ontario.

Aujourd’hui et tous les jours, protégeons le droit constitutionnel de la minorité francophone de l’Ontario à avoir des services en français—