J’ai écouté attentivement l’allocution de la ministre. L’offre active, c’est bien, mais je peux vous dire que quand ils ont fait les changements, la communauté francophone est restée sur son appétit. Trop souvent, on voit dans l’offre active que les paroles sont bien, mais des fois le service n’est pas là.

Je vois aussi que quand on parle de la communauté franco-ontarienne, on parle de l’Université de Sudbury. La communauté, ça fait longtemps qu’elle demande d’avoir un réseau. Je sais que le gouvernement travaille attentivement avec l’université pour faire avancer le dossier. Je sais aussi que la communauté, la coalition de Sudbury, demande à la ministre ou au ministère de faire un compte rendu, parce que je pense que la communauté a besoin de savoir où on est rendu dans ce dossier-là. Pourquoi? C’est important pour la communauté. La communauté demande le transfert des cours de la Laurentienne à l’Université de Sudbury, parce que la communauté a perdu confiance en la Laurentienne.

On voit aussi que si on a appris quelque chose pendant la pandémie—s’il y a de quoi qu’on aurait dû apprendre, que le gouvernement aurait dû apprendre—c’est de mettre des unités de santé publique, des services de santé publique assujettis à la Loi sur les services en français. Pourquoi ne le sont-ils pas? Ils devraient l’être. Ça fait partie, je pense, d’un bon système de santé.

Une des grosses demandes—on sait que le commissaire fait un très bon travail. Mais la communauté demande toujours de ravoir son commissaire indépendant. Je pense qu’on a travaillé dur pour l’avoir. Pour une raison quelconque, ce gouvernement a voulu le retirer. Je pense que, notre communauté, on mérite notre commissaire.

Mais aussi, une chose dont on entend souvent parler le gouvernement, c’est que c’est important aussi de parler des organismes à but non lucratif. C’est eux autres qui gardent notre langue. C’est eux autres qui gardent notre culture. On parle des AFO de ce monde. On parle de tous ces organismes à but non lucratif. On a besoin de les subventionner. Ils ont de l’argent du fédéral. La province devrait faire beaucoup mieux que ce qu’on fait là, car ils sauvent notre langue et notre culture.